Article #8 - ⚡ Motivation ou activation ?

Pourquoi savoir ce qu’il faut faire ne suffit pas toujours pour s’y mettre ?

“Je sais que je dois m’y mettre… mais je n’y arrive pas.”

Ça te parle ?

C’est vrai pour les enfants devant leurs devoirs, les ados face à un exposé, mais aussi… pour nous, adultes, quand il faut lancer un dossier, remplir une paperasse ou reprendre le sport.

On confond souvent motivation et activation : La première, c’est l’envie. La seconde, c’est le passage à l’action.

🧠 Quand le cerveau sait… mais ne démarre pas


Chez l’enfant, ça ressemble à ça :


  • Il a un exposé à préparer… mais repousse jusqu’à la veille.

  • Il a ses leçons à apprendre… mais trouve toujours autre chose à faire.

  • Il sait qu’il doit commencer… mais reste figé devant sa feuille.


Chez l’adulte, c’est pareil :

On sait qu’il faut prendre rendez-vous chez le médecin, ranger ce placard, envoyer ce mail… mais on attend demain.

Et demain, c’est encore demain.


Ce n’est pas de la paresse.

Souvent, c’est une question d’activation : le cerveau ne parvient pas à s’allumer.


🔑 Trois leviers pour activer


Pour aider un enfant — ou soi-même — à passer à l’action, on peut jouer sur trois leviers :


1. Découper : transformer une grande tâche en micro-étapes.

➝ “Lis juste la consigne”, “Fais le premier calcul”, “Écris la première phrase.”


2. Rendre concret : visualiser ce qu’il faut faire.

➝ Timer, post-it, checklist… tout ce qui rend visible la progression.


3. Créer des déclencheurs : associer une action à une autre.

➝ “Dès que tu poses ton cartable, tu sors le cahier.”


🧩 Enfants, ados, adultes… même combat


Ce qui bloque les enfants, bloque souvent les adultes.

La différence, c’est qu’on s’attend à ce que l’adulte sache déjà faire.

Sauf que ce n’est pas automatique.

Tout ce qui n’a pas été appris ne peut pas être maîtrisé simplement parce qu’on a l’âge.

👉 Relire aussi l’article #6 : "Et si l’âge masquait les manques ?"


On ne naît pas avec des compétences d’organisation, de planification ou de gestion du temps.

Ça s’apprend.

À 8 ans, à 15 ans, à 40 ans.


✏️ À retenir


On ne manque pas toujours d’envie.

On manque parfois d’outils pour démarrer.

Et la bonne nouvelle, c’est que ça se travaille !


Un petit pas, puis un autre.

Le cerveau aime les départs simples. 🚀


L’orthopédagogie, c’est transformer l’élan en action.

Moins de blocages, plus de passages à l’acte. 🚀


Sandra Ferreira
Orthopédagogue certifiée

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