Article #10 - ❌ La peur de l’erreur : quand rater devient plus effrayant qu’essayer

✨ Combien d’enfants (et d’adultes !) n’osent pas lever la main, démarrer un exercice, ou tenter quelque chose de nouveau… par peur de se tromper ?

L’erreur, pourtant, fait partie intégrante de l’apprentissage. Mais quand elle devient une source d’angoisse, elle bloque plus qu’elle ne fait avancer.

🔍 C’est quoi exactement ?

La peur de l’erreur, c’est cette petite voix qui dit :

👉 “Si je me trompe, on va se moquer de moi.”

👉 “Si je n’y arrive pas du premier coup, c’est que je manque d'intelligence.”

👉 “Si je fais faux, c’est un échec ou pas fait pour moi.”

Résultat ?

On évite, on hésite, on bloque… et on se prive de progresser.


🌱 D’où ça vient ?


Les racines de cette peur sont variées :

  • Une éducation ou un système scolaire qui valorise surtout le “juste” ➝ on apprend vite que l’erreur est à éviter, pas à analyser.

  • Le perfectionnisme ➝ l’idée que seul le “zéro faute” compte.


  • Le regard des autres ➝ peur d’être jugé, moqué, comparé.


  • Des expériences passées ➝ une mauvaise note, une remarque blessante, une humiliation qui a laissé une trace.

🌟 Et si on changeait de perspective ?


L’erreur n’est pas une fin, c’est un passage.
C’est souvent elle qui ouvre la porte à la compréhension.

Quelques pistes pour apprivoiser la peur de l’erreur :

✔️ Normaliser ➝ tout le monde se trompe, même (et surtout !) les experts.
✔️ Valoriser le chemin plutôt que le résultat ➝ l’effort, la tentative, l’audace de commencer.
✔️ Analyser plutôt que sanctionner ➝ “Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Comment faire différemment ?”
✔️ Donner le droit d’essayer ➝ créer un climat bienveillant où l’erreur est vue comme une étape.


💡 En orthopédagogie, pourquoi en parler ?

Parce que beaucoup de blocages scolaires ou professionnels ne viennent pas d’un manque de compétences… mais de la peur de l’erreur.

👉 L’orthopédagogie aide à :

  • Dédramatiser l’erreur et la transformer en outil d’apprentissage.

  • Redonner confiance en ses capacités.

  • Apprendre à voir l’erreur comme un tremplin, une étape nécessaire, pas comme une chute.
🎯 À retenir

La peur de l’erreur, c’est un frein invisible.
Mais avec les bons outils, on peut la transformer en moteur.

Et si au lieu de craindre l’erreur, on apprenait à l’apprivoiser ?

Sandra Ferreira
Orthopédagogue certifiée

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